Le débat actuel autour de “StopCovid”, l’application de traçage du Covid 19, remet sur la table la question des bienfaits et des dangers des applications de géolocalisation et ravive les craintes d’une dérive en matière de surveillance. Il est vrai que la localisation mobile est un sujet à deux facettes. D’un côté, elle peut apporter beaucoup de valeur aux apps et aux utilisateurs. Mais de l’autre, il y a encore trop d’abus sur la collecte des données de localisation.
Nous devons bien réfléchir à la manière dont nous collectons le consentement des utilisateurs sur l’utilisation de leurs données personnelles et se mettre en conformité avec les réglementations afin de respecter leurs choix et leur redonner confiance. Alors quelles sont les bonnes manières de récolter un consentement dans une application pour les données de géolocalisation ? Didomi et Herow vous répondent.
Sommaire :
- La géolocalisation mobile : les bonnes pratiques
- Savoir collecter le consentement
- Le consentement : un indicateur clé de performance pour les entreprises
- Conclusion
La géolocalisation mobile : les bonnes pratiques
La géolocalisation mobile a pris beaucoup d’ampleur ces dernières années, et est principalement utilisée pour les drive-to-store, les opérations et livraisons, les expériences situationnelles, l’augmentation des revenus publicitaires, et enfin, l’analytics et la segmentation. La majorité des utilisateurs sont satisfaits des avantages qu’elle apporte et ne la remettent pas en question, à condition d’être clairement informés de sa valeur et de ce qui est fait de leurs données. En effet, 73% des français déclarent être plus enclins à accepter les demandes de localisation d’une app si cette dernière explique clairement pourquoi elle la demande et quelle en est la valeur ajoutée pour eux.
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"73% des français sont enclins à partager leur localisation si il en comprennent les raisons & la valeur ajoutée"
Explicitez clairement la valeur clients, il vous le rendront ! pic.twitter.com/P0eAc3aedz
— Didomi (@Didomi_io) May 5, 2020
La question n’est donc pas de savoir s’il faut faire de la localisation, mais comment. Un certain nombre de bonnes pratiques sont essentielles à mettre en place. D’abord, sachez dissocier les besoins de géolocalisation nécessaires au fonctionnement de l’application, de ceux utilisés à des fins publicitaires. Définissez une durée de conservation des données, et informez vos utilisateurs. Collectez le minimum d’information nécessaire. Et enfin, interrogez vous sur le bien-fondé de la collecte de données.
Les SDK de géolocalisation de Herow aident les applications mobiles à récolter le moins d’informations possible pour le cas d’usage en question, de la façon la plus claire et la plus transparente possible, au bénéfice des utilisateurs et des entreprises. Des techniques de local processing, d’anonymisation, ou d'agrégation peuvent aisément être mises en place pour cela.
Savoir collecter le consentement
Les données, qu’elles soient à caractère personnel ou même sensibles, sont susceptibles d’être collectées pour des raisons tout à fait légitimes pour le bon fonctionnement d’une application. Simplement, la collecte du consentement des utilisateurs doit respecter les recommandations de la CNIL et être mise en place avant juillet 2020.
Il reste donc peu de temps aux entreprises pour être en conformité et respecter les règles suivantes: la demande de consentement doit être libre (l’utilisateur est ni contraint ni forcé), spécifique (pour un traitement est une finalité donnés), éclairée (pour qui et quoi le consentement est donné), univoque (la demande doit être claire, limpide, et sans ambiguïtés), et désormais, il faut également être en mesure d’apporter la preuve du consentement des utilisateurs.
🔴 #Livetweet #Geolocalisation : #Webinar de @didomi_io & @herow_io en cours : https://t.co/iJP0kMomOl
Explicitez clairement la valeur-client et laissez-leur un VRAI choix, il vous le rendront bien ! pic.twitter.com/uZ0i5XrQNX
— Didomi (@Didomi_io) May 5, 2020
Nous vous conseillons également de donner accès à vos utilisateurs à la liste de vos partenaires commerciaux afin qu’ils sachent avec qui leurs données sont partagées. Vous pouvez vous baser sur le Transparency and Consent Framework, le standard marché établi par l’IAB, un consortium de tout l’écosystème ad tech. Les données de géolocalisation, avec les cookies et traceurs et les données de santé, font partie des grandes priorités dans la politique de contrôle de la CNIL. Ainsi, il est impératif que chaque entreprise prennent ses dispositions. Pour cela, une CMP comme Didomi est la solution.
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Le consentement : un indicateur clé de performance pour les entreprises
Ces règles ont bien sûr un impact sur votre entreprise. Vous craignez peut-être de voir vos taux de consentement et vos revenus baisser. Mais au contraire, les entreprises bien accompagnées par une CMP y gagnent très rapidement. Être transparent avec vos utilisateurs et respecter leurs choix n’est pas qu’une question de conformité avec la loi, c’est un enjeu de société. En leur rendant la main sur leurs données personnelles, vous entrez dans une relation de confiance avec eux et consolidez leur fidélité envers vous.
Didomi vous accompagne sur toutes les étapes de l’expérience utilisateur, avec des outils performants et innovants, pour optimiser la façon dont vous collectez les données.
Spécialistes de la collecte et de la gestion des données, nos SDK sont déployés sur plus de 30 000 sites et applications pour offrir à nos clients une solution complète pour collecter le consentement des utilisateurs sur leurs sites web, applications mobiles et offline, stocker et analyser les consentements, et restituer et diffuser ces informations aux partenaires et aux utilisateurs.
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Posez-vous la question : quelle valeur accordez-vous au respect des droits de vos utilisateurs ? Le consentement doit être un KPI de premier ordre pour les entreprises. C’est le reflet du capital confiance qu’un utilisateur peut donner dans une marque. Et la machine est déjà en route. Les utilisateurs aujourd’hui sont de plus en plus informés sur ce qui est fait de leurs données personnelles, et font la différence entre les applications mobiles de localisation de qualité, avec lesquelles ils acceptent de partager leurs données personnelles, et les autres, en lesquelles ils n’ont plus confiance.
🗨️WEBINAR REPLAY💬
Vous éditez une #application et souhaitez accéder à la #géolocalisation de vos utilisateurs ? Avez-vous le droit de partager cette donnée avec des partenaires ?
👍Antoine Clément de @Didomi_io & Lucas Brechot de @herow_io vous répondent https://t.co/du4sXMOHPA pic.twitter.com/0J26uIuuO9
— Didomi (@Didomi_io) May 12, 2020
Conclusion
Nous assistons à la fin de l’opacité et de la monétisation à outrance. Les lois se durcissent, et les utilisateurs s’éveillent. Désormais, le capital confiance de votre marque va dépendre de la façon dont vous collectez le consentement : la révolution de la reconquête des droits des utilisateurs est déjà en marche ! Didomi vous accompagne pour tirer toute la valeur du consentement de vos utilisateurs pour faire partie des gagnants du monde de demain.
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Retrouvez l'intégralité du webinar co-organisé avec notre partenaire Herow, ci-dessous :